Entre la métaphore et la métamorphoses:«Bêtes et mari» de Jacques Ferron
Résumé
Dans une lettre, publiée dans le journal Le Devoir quelques jours avant le éférendum québécois de 1980, Jacques Ferron soulignait une fois de plus le lien rès étroit unissant la situation politique du pays à son oeuvre d'écrivain: [...]
Références
Jacques Ferron, «L'alias du non et du néant», Le Devoir, 19 avril1980:
, dans Jacques Ferron: dossier de presse 1950-1981 (Claude Pelletier
compilateur), Sherbrooke, Bibliothèque du Séminaire de Sherbrooke,
, (s.p.).
Jacques Ferron, «Suite à Martine», dans Contes, édition intégrale, 2e
édition revue et corrigée, préface de Victor-Lévy Beaulieu, Montréal,
Hurtubise HMH («L'Arbre»), 1985, pp. 137-144.
Jean-Pierre Boucher, Les «Contes» de Jacques Ferron, Montréal, Éd. de
l'Aurore («L'Amélanchier-essai» ), 1974, 150p.
Jean Marcel, Jacques Ferron malgré lui, édition revue et augmentée,
Montréal, Parti Pris («Frères chasseurs»), 1978, 288p.
Telle la phrase d'ouverture du Paysagiste: «Un paresseux doublé d'un
simple d'esprit, celui-ci pensant pour celui-là qui travaillait pour
l'autre, vivait tout étonné au milieu d'un grand loisir» (Jacques Ferron,
Contes, op. cit. p. 59).
Jacques Ferron, «Bêtes et mari», Contes, op. cit., pp. 115-116.
Jacques Ferron, «Cadieux», dans Contes, op. cit., p. 12.
Dans l'oeuvre de Ferron, les chiens aux yeux rouges, grands, de couleur
grise ou noire, appartiennent toujours à l'ordre du surnaturel. Voir par
exemple «Le chien gris», dans l'édition intégrale des Contes, op. cit.,
pp. 73-77. Voir aussi Le Ciel de Québec, dans lequel les chiens
représentent, pour Mgr Cyrille et l'abbé Bessette, des êtres diaboliques
(Montréal, VLB Éditeur, 1979, pp. 43 et 149 en particulier).
Voir Aline Côté-Lachapelle, Une stylistique narrative et discursive
appliquée dans les «Contes du pays incertain» de Jacques Ferron, thèse,
M. A., Sherbrooke, Université de Sherbrooke, 1975,
pp. 154-155.
Dans Jacques Ferron malgré lui, Jean Marcel montre comment la règle
définie par Guillaume semble apparemment détournée dans Cotnoir.
Bien que cette transgression ait aussi pour conséquence de créer une
certaine incohérence (et, ce faisant, une incertitude chez le lecteur),
celle-ci n'est toutefois pas liée à un effet de merveilleux. Jean Marcel,
Jacques Ferron malgré lui, op. cit., pp. 216-218.
Jean-Pierre Boucher, op. cit., pp. 106-118.
Andrée Mercier, Écriture et/ou narrativité dans les contes de Jacques
Ferron. Analyse d'un conflit, thèse, Ph. D., Montréal, Université du
Québec à Montréal, 1991, 313 feuillets.
«L'été», Contes, op. cit., pp. 71-72.
Quelle importance, en effet, que l'histoire racontée se déroule à SaintAgapit
plutôt qu'à Sainte-Ursule ou Saint-Anselme? C'est toutefois làdessus
que se clôt le récit.