Ferron, Kafka: Le texte flottant
Résumé
Une longue silhouette traverse un pont, la nuit. Le vent souffle. L'homme remonte e col de son manteau. Son visage est très fin, un long nez et de grands yeux omme emplis d'une candeur enfantine. Il a sur lui un manuscrit. Une histoire qu'il a commencé à noter et dont il continue le récit dans sa tête. Il aime écrire la nuit, uand le monde oublie sa folie dans de consolantes ténèbres. Alors le monde lui emble clair et il trouve les mots ·pour le dire. Alors il aime y marcher.[...]
Références
Voir Gilles Deleuze et Félix Guattari, Kafka. Pour une littérature
mineure, Paris, Éd. de Minuit, 1975~ p. 33.
Jacques Ferron, «Les Méchins»~ dans Contes, Montréal, Éd. HMH,
, pp. 39-41.
Franz Kafka, «Un médecin de campagne», dans La Métamorphose (tr.
A.Vialatte), Paris, Le Livre de poche, 1969, pp. 110-119.
Alexis Nouss, «Faiseur de contes: Jacques Ferron, portrait d'une écriture en mineur», dans S. Simon, P. L'Hérault, R. Schwartzwald,
A. Nouss, Fictions de l'identitaire au Québec, Montréal, Éd. XYZ,
Voir Hannah Arendt, «Compréhension et politique», Esprit, 42, 2e
édition Guin 1985): 97-98.
Jacques Ferron, «Faiseur de contes», dans Escarmouches, t.2,
Montréal, Leméac, 1975, pp. 30-31.
Franz Kafka, Journal (tr. M. Robert), Paris, Grasset, 1981, p. 525.
Voir Deleuze et Guattari~ Kafka. Pour une littérature mineure~ op. cit.,
pp. 65 sq.
Jean-Pierre Boucher, Les «Contes» de Jacques Ferron, Montréal, Les
Éd. de l'Aurore, 1974, p. 132.
Ibid., p. 133.
«Les Méchins», op. cit., p. 41.
«Un médecin de campagne», op. cit., pp. 118-119.
Régine Robin, Kafka, Paris, Belfond («Les dossiers Belfond»), 1989,p. 243.
Paul Ricoeur, Temps et récit, t. ill, Paris, Le Seuil («Points»), 1991,
p. 435.
Paul Ricoeur, «L'identité narrative», Esprit, 7-8 (juillet-aoftt 1988):
-304.
Jacques Derrida, «Devant la loi», dans A.P. Griffiths (ed.), Philosophy
.and Literature, Cambridge, Cambridge University Press, 1984,
pp. 173-188.
Ibid., p. 185.
Jacques Ferron, «Retour à Val-D'or>>, dans Contes, op. cit., p. 11.
Jacques Ferron, «Servitude», dans Contes, op. cit., p. 13.
Franz Kafka, «Le chasseur Gracchus», dans La Muraille de Chine (tr. J.
Carrive et A. Vialatte), Paris, Gallimard («Folio»), 1981, p. 130.
Jacques Ferron, «La mort du bonhomme», dans Contes, op. cit., p. 24.
Jacques Ferron, «La vache morte du canyon», dans ibid., p.86.
Jacques Ferron, «Le pont» dans ibid., pp. 48-50.
Jacques Ferron, «Bêtes et mari»' dans ibid., pp. 104-105.
Jacques Ferron, «Le déluge», dans ibid., p. 112.
Jacques Ferron, «Suite à Martine», dans ibid., p.126.
Pierre L'Hérault, Jacques Ferron, cartographe de l'imaginaire, Montréal,
Les Presses de l'Université de Montréal, 1980, p. 28.
Jacques Ferron, Cotnoir, Montréal, VLB Éditeur, 1981, p.96. L'image
des arches-maisons en hiver y apparaît aussi p. 37.
Idem.
Franz Kafka, «Le chasseur Gracchus», op. cit., p. 133.
Franz Kafka, «Le pont», dans La Muraille de Chine, op. cit., p. 140.
Jacques Ferron, «Le pont», op. cit., p. 49.
Idem.
4 Ibid., p. 50.