Les chians de la traduction: ou comment j'ai esquivé une meute de difficultés diaboliques en allant du ciel de Québec vers the penniless redeemer
Abstract
À la mémoire de Raymond Y. Chamberlain, né à Savanagh, Georgia, longtemps ésident de Montréal, traducteur de L'Amélanchier, raconteur joyeux, mais tant dmirateur de Jacques Ferron que, dans la présence de l'auteur, il perdait omplètement son latin. J'aimerais croire que je parle de sa part, aujourd'hui.
Me situant dans le sillon de John Grube, je vais commencer en citant d'une lettre de acques Ferron datée du 10 septembre 197 4. Ferron parle d'abord de ses propres extes, mais on le voit venir. Le «déjà-fait» en question peut aussi bien représenter le texte original, et le «refait», la traduction: [...]
References
Jacques Ferron, Le Ciel de Québec, Montréal, VLB Éditeur, 1979, p.
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Marie-Claire Blais, Un joualonais, sa joualonie, Montréal, Editions du
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