La restitution du « Sacré» dans la forme poétique : Paul Claudel et Yves Bonnefoy

Auteurs-es

  • Usasi Chatterjee American University, Washington, D. C.

Résumé

Dans r essai de Bonnefoy intitulé «L'Acte et le lieu de la poésie1 », la forme poétique claudélienne est parcourue dans la perspective de ce qui est désavoué, à savoir un «idéalisme négatif». Car Bonnefoy semble reprocher à Claudel une forme poétique enfermée, qui se cantonne dans sa qualité littéraire, et qui se détourne du sens et de l'avènement de l'être authentique. Comment expliquer,
donc, le passage de cette différenciation à l'éloge de Claudel, que fait Bonnefoy dans l'essai sur Rimbaud2 ? Estce que les deux entreprises se donnent la même fin? Il faut préciser que Bonnefoy ne fait que quelques références sommaires à la poétique de Claudel, malgré certaines homologies structurelles et notionnelles. La tâche que je me propose est de délimiter et de nuancer les
points de convergence entre les formes poétiques de Claudel et de Bonnefoy, dans la mesure où elles signalent les différents «moments» constitutifs de l'avènement du Sacré. [...]

Références

Yves Bonnefoy, «L'Acte et le lieu de la poésie,,, dans L'Improbable,

Paris, Mercure de France, 1971.

Yves Bonnefoy, «Rimbaud encore,,, dans Le Nuage Rouge, Paris,

Mercure de France, 1977.

Paul Claudel, « Magnificat» ( 3" Ode), dans Cinq Grandes Odes, Paris,

Gallimard, 1967, p. 251.

Paul Claudel, « L'Esprit et L'Eau» (2e Ode), dans Cinq Grandes Odes,

op. cit., p. 44.

Ibid., p. 37.

Yves Bonnefoy, «Terre seconde », dans Le Nuage Rouge, op. cit.

Yves Bonnefoy, «Baudelaire contre Rubens >>,dans Le Nuage Rouge,

op. cit.

Ibid., p. 33.

Paul Claudel, «La Muse qui est la grâce>> ( 4e Ode), dans Cinq

Grandes Odes, op. cit.

Ibid., p. 88.

Paul Claudel, «Les Muses» (l'" Ode), dans Cinq Grandes Odes,

op. cit., p. 23.

Yves Bonnefoy, Dans le leurre du seuil, Paris, Mercure de France, 1978.

Paul Claudel, «La Muse qui est la grâce » ( 4e Ode), dans Cinq

Grandes Odes, op. cit., p. 87.

Ibid.

Yves Bonnefoy, Dans le leurre du seuil, op. cit., p. 245.

Ibid., p. 245.

Paul Claudel, «Les Muses» ( pe Ode), dans Cinq Grandes Odes,

op. cit., p. 23.

Ibid., p. 28.

Paul Claudel, «L'Esprit et L'Eau» (2e Ode), dans Cinq Grandes Odes,

op. cit., p. 45.

Paul Claudel, «Les Muses» (l'e Ode), dans Cinq Grandes Odes,

op. cit., p. 24.

Paul Claudel, «L'Esprit et L'Eau» (2e Ode), dans Cinq Grandes Odes,

op. cit., p. 47.

Yves Bonnefoy, Pierre Écrite, Paris, Mercure de France, 1965.

Paul Claudel, «La Maison Fermée» ( 5e Ode), dans Cinq Grandes

Odes, op. cit., p. 93.

Yves Bonnefoy, «La Terre,,, dans Dans le leurre du seuil, op. cit.,

p. 271.

Ibid., p. 272.

Paul Claudel, «La Muse qui est la grâce» ( 4e Ode), dans Cinq

Grandes Odes, op. cit., p. 88.

Paul Claudel, «L'Esprit et L'Eau» (2e Ode), dans Cinq Grandes Odes,

op. cit., p. 43.

Ibid., p. 44.

Ibid., p. 45.

Ibid., p. 58.

Yves Bonnefoy, Dans le leurre du seuil, op. cit., p. 251.

Paul Claudel, «La Maison Fermée» (5c Ode), dans Cinq Grandes

Odes, op. cit., p. 93.

Yves Bonnefoy, «L'Épars, L'Indivisible>>, dans Dans le leurre du seuil,

op. cit., p. 315.

Ibid.

Paul Claudel, «La Muse qui est la grâce>> ( 4e Ode), dans Cinq

Grandes Odes, op. cit., p. 87.

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Publié-e

2017-07-20