La description cartographe (Hugo, Proust)
Résumé
D écrivant le Rhin dont il parcourt les rives depuis deux mois, toujours soucieux des meilleurs points de vue, des promontoires les plus élevés, des compréhensions les
plus larges, Victor Hugo en vient un jour à imaginer le fleuve vu du ciel: [...]
Références
L Le Rhin, dans OEuvres complètes, vol. 13, «Voyages», Paris, Robert
Laffont, coll. «Bouquins ''• 1987, p. 235.
Ibid.
Les Misérables, dans OEuvres complètes, vol. 2, «Romans II», op. cit.,
, p. 249
Émile Zola, «Du roman», dans Le roman expérimental, Paris, GarnierFlammarion,
, p. 235. Voir l'étude d'Olivier Lumbroso sur la
place des panoramas dans l'oeuvre de Zola, «Passage des Panoramas
», Littérature, no 116 (décembre 1999), p. 17-46.
La Prisonnière, Paris, Gallimard, colL «Folio>>, 1989, p. 391.
Choses vues, fragments sans date 1845-1847, dans OEuvres complètes,
vol. 12, «Histoire», op. cit., 1987, p. 996, 997.
«Retournons en arrière, c'est un des droits du narrateur, et
replaçons-nous en l'année 1815 [ ... ] ••, Les Misérables, p. 247.
Lautréamont, Les Chants de Maldoror, I-9, Paris, Garnier-Flammarion,
, p. 112-113.
L'éternité par les astres. Hypothèse astronomique, dans Instructions pour
une prise d'armes. L'éternité par les astres et autres textes, Société
encyclopédique française, Éditions de la Tête de Feuilles, coll.
«Futur antérieur», 1972, p. 151 sq.
Philosophie, dans OEuvres complètes, vol. 11, «Critique>•, op. cit., 1985,
p. 492.
Suspensions of Perception. Attention, Spectacle, and Modern Culture,
Cambridge and London, The MIT Press, «OCTOBER Books>>, 1999,
p. 83.
Les Misérables, p. 702.
Le Temps retrouvé, Paris, Gallimard, coll. «Folio ••, 1990, p. 346.
La Prisonnière, p. 246.
Le Rhin, p. 235.
Philosophie, p. 492.
«Le peintre. Ombres- Monet••, dans Essais et articles, Paris, Gallimard,
coll. «Folio», 1994, p. 371. Note de date incertaine.
L'art de dépeindre. La peinture hollandaise au xvil siècle, traduit de
l'anglais pasjacques Chavy, Paris, Gallimard, 1990 [1983], chapitre
«L'appel de la cartographie dans l'art hollandais», p. 209-290.
Ibid., p. 240.
Roger Shattuck, Proust's Binoculars, New York, Random House, 1963.
Sur Proust et les instruments d'optique, voir aussi Mieke Bal, Images
littéraires ou comment lire visuellement Proust, Montréal, XYZ éditeur et
Toulouse, Presses universitaires du Mirail, 1997.
Le Rhin, p. 50.
Le Côté de Guermantes, p. 8.
Du côté de chez Swann, Paris, Gallimard, coll. «Folio>>, 1988, p. 385.
Le Rhin, p. 73.
L'espace proustien, Paris, Gallimard, 1963, p. 19.
Du côté de chez Swann, p. 5.
«Roman-théâtre, roman-musée,,, dans Balzac. Une poétique du roman,
Stéphane Vachon (dir.), Montréal, XYZ éditeur et Saint-Denis,
Presses universitaires de Vincennes, 1996, p. 137.
«The Daguerreotype», Alexander's Weekly Messenger, 15 janvier 1840,
dans Classic Essays on Photography, Alan Trachtenberg (dir.), New
Haven, Leete's Island Books, 1980, p. 38. Souligné par l'auteur.
Poe suggère qu'un microscope permet de repousser encore l'infini
de la photographie : «If we examine a work of ordinary art, by
means of a powerful microscope, ali traces of resemblance to nature
will disappear - but the closest scruting of the photogenie drawing
discloses only a more absolute truth, a more perfect identity of
aspect with the thing represented ». Ibid.
Paul Valéry, «Discours,,, Bulletin de la Société française de Photographie,
no 3 (mars 1939), p. 71-78, dans Philippe Hamon, La Description
littéraire, Paris, Macula, 1991, p. 172.
On sait que pour Gilles Deleuze et Félix Guattari le visage se lit
comme une carte précisément parce qu'il constitue une partie
détachée du corps: « La tête est comprise dans le corps, mais pas le
visage. Le visage est une surface: traits, lignes, rides du visage, visage
long, carré, triangulaire, le visage est une carte [ ... ]. Le visage ne se
produit que lorsque la tête cesse de faire partie du corps». Mille
plateaux, Paris, Minuit, 1980, p. 208.
Voir, notamment, la très belle analyse que fait Henri Mitterand de
la focalisation dans le premier chapitre de L'Éducation sentimentale:
<
«Écriture», 1994, p. 49-67.
Les Misérables, p. 243.
Voir les travaux de Jonathan Crary cités plus haut et, dans l'ordre
du portrait, ceux de Jean:Jacques Courtine et Claudine Haroche,
Histoire du visage. Exprimer et taire ses émotions. xvl'-début XIX' siècle,
Paris, Rivages, 1988, p. 270 sq. Plus largement, cette question se
trouve posée par les travaux sur l'optique au XIXe siècle, de Goethe
(Traité des couleurs, 1810) à Eugène Chevreul (De la loi du contraste
simultané des couleurs, 1839).
La Prisonnière, p. 363.
Ibid., p. 364.
Ibid.